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Va chier. |Bastian] :: Finie

Bastian R. Lev
Messages : 62
Date d'inscription : 12/06/2017
Age : 25
Localisation : Dans ton Luc.





Bastian R. Lev
Admin
Lun 12 Juin - 5:59
NOMRyusei Lev.
PrénomBastian.
Âge17 ans.
Endroit où est posée la marqueLangue.
NationalitéJapo-Russe.
OrientationMainophile ?
ProfessionEtudiant
Don 1Appel d'un MdJ.
Don 2Téléportation.
EpoqueModerne
Caractère/Physique


► Corpulence : 57 kg / 165 cm.
► Carnation : Légèrement plus pâlot que la moyenne.
► Yeux : Bleus.
► Cheveux : Bruns naturellement, teinte bleue.
► Style vestimentaire : Décontracté.
► Autre : Il porte des marques de brûlures de cigarette le long de son dos, de son torse et dans la paume de la main droite.
► Avatar : Takane Enomoto x Kagerou Project / Bastian R. Lev.
En deux mots : Sale gosse.
Bastian c'est le type qui pourrait avoir plus de défauts que de qualité : il est chiant,
arrogant, violent et même un peu trop fier et sûr de lui. Il est mauvais perdant, impatient et sarcastique. Il adore emmerder son monde, que ce soit par l'humiliation ou de simples insultes gratuites. Bastian c'est l'espèce de petit con qui te lance un "Ta gueule" en plein milieu de ta phrase juste pour te faire suer. Le respect ? C'est quoi ce mot ? Il est un peu j'm'en foutisme et se moque pas mal du malheur des autres. Il en rit presque. Moqueur ? A peine. Il est méfiant. Très méfiant et sait se montrer rancunier.
Mais bon, il n'est pas que négatif non plus, monsieur sait sympathiser rapidement et
c'est un bon copain qui détend l'atmosphère juste en lâchant un pet. Il est assez nonchalant mais garde un petit sourire espiègle au coin de la bouche avec son regard emplie de malice. Une espèce de grand enfant quoi.
Il n'aime pas le chocolat. Sans doute un des rares cas hérétique qui n'aime pas le meilleur plaisir du monde. Mais en revanche il adore la pâte de haricot rouge. Ses gènes japonais sans doute.

Histoire

Il est fatigué de marcher sans but. Il est fatigué d’emprunter la même route pour arriver au même point d'arrivée. Il lève les yeux. Ses cheveux bruns lui tombent sur le nez. Il pousse la porte sans conviction et enlève ses chaussures sur le seuil de la porte. Des pas précipités résonnent sur le sol, se rapprochant de lui. Une lourde main lui attrape sa tignasse et lui fait lever les yeux. Deux orbes bleus le regarde avec colère. Il serre les dents.

Où étais-tu ?
A l'école.
Tu es en retard de deux minutes. Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ?
Le professeur a voulu me parler après les cours...
Qu'est-ce que tu lui as dis ?
R... Rien...!
Menteur !

La main claque sur la joue rougie du gamin. Il pousse un gémissement et tombe au sol tant le choc est violent. Il se met à genou, front au sol et ferme les yeux.

Je suis désolé ! Je suis désolé !

Une larme coule roule sur sa joue. Son ventre accueille un pied qui vient jour avec ses entrailles. Il crie. Il a mal. Puis la même main revient lui empoigner son cou fragile,
le redressant. Il n'ose plus croiser ses deux orbes bleues. Il a peur de ses orbes. Ces yeux qui ressemblent tant à ses prunelles. Il peut sentir la fumée de cigarette. Il peut sentir l'haleine fétide lui brûler les yeux, déchirer ses poumons.

Tu as intérêt à te faire discret. Si ton professeur te redemande à te parler tu y passe... Et arrête de chialer putain !

Il sanglote, déglutit. Il sait pertinemment ce qu'il va se passer ensuite. Il fume pour se détendre. Puis il arrache le haut du gamin qui le supplie du regarde.

Non... Non pitié !

Plaqué contre le sol, il essaie de se débattre. Il sait bien que c'est inutile, que son poids plume ne fera pas le poids contre l'autre. Alors il pleure. Il ne peut faire que ça. C'est plus fort que lui. La cendre chaude vient s'écraser contre la peau tendre de son dos.
Il crie. Il hurle. Ca fait mal. Et ainsi trois fois. Jusqu'à la fin de la cigarette qui finie dans sa main pour l'éteindre. Il tremble, reste au sol alors que l'autre s'en va. Il n'ose plus bouger. Il se recroqueville, dans ses lambeaux de vêtement, ses larmes et sa salive. Il est secoué de spasmes, un peu. Puis décide de bouger. S'il reste là, il reviendra et il le cognera encore. Alors il ramasse son sac et le reste de son t-shirt,
se traînant jusqu'à la salle de bain. Il jette le mégot à la poubelle après avoir bien vérifié qu'il était éteint et passe sa main sous l'eau. Ça pue. Ça sent la viande trop cuite. Ca le brûle encore. La chair est à vif. Il serre les dents, la séchant et allant dans sa chambre. Il pose son sac au pied de son futon et se recroqueville dans un coin de la pièce. Allumant l'unique lampe de chevet dont il a le droit, il écrit sur un petit carnet.

"Cher journal. Aujourd'hui encore il a recommencé. En rentrant de l'école, il m'a pris dans ses bras et m'a caressé la tête en disant qu'il était fier de moi. Après, on a pris le goûté ensemble. Je lui ai raconté ma journée et lui m'a sourit. Je suis si content. Je suis content d'être son fils."

Il le referme et le lance sur son lit. Il le cachera sous son oreiller plus tard. Il reste encore un peu immobile, la tête entre ses bras, adossé au mur. Il ne pense à rien. A quoi bon se projeter dans un avenir incertain ? Nombreuses fois il s'est évanouit pendant ce genre d'acte. Nombreuses fois il est tombé dans le coma suite à ses coups.
Il regarde son torse. Quelques bleus et hématomes sont encore visible, se prolongeant jusqu'aux bras. Il n'ose même pas imaginer l'état de son dos. Il soupire.

Telle est la triste vie de Bastian. Gamin de huit ans, encore en un seul morceau.

Il est fatigué de marcher sans but. Il est fatigué d’emprunter la même route pour arriver au même point d'arrivée. Il lève les yeux. Ses cheveux bruns lui tombent sur le nez. Il pousse la porte sans conviction et enlève ses chaussures sur le seuil de la porte. Des pas précipités résonnent sur le sol, se rapprochant de lui. Une lourde main lui attrape sa tignasse et lui fait lever les yeux. Deux orbes bleus le regarde avec colère. Il serre les dents.

Qu'est-ce que tu as fais ?
...?
Tous les gens du quartier me regardent étrangement !
Je n'ai rien fait...
Alors explique moi pourquoi ils me toisent de travers et chuchotent à mon passage ?
Mais... Je n'ai rien dit...! C'est la vérité !
Menteur !
Non ! Je te le prom...!

La main claque sur la joue rougie du gamin. Il pousse un gémissement et tombe au sol tant le choc est violent. Le même schéma se répète. Cette fois, le paternel le laisse.
Il fulmine et allume sa cigarette. Bastian se relève, allant déposer son sac devant la porte de sa chambre.

Raconte moi ta journée.

Il écarquille les yeux. Se retournant vers son paternel, il le voit fixer son emploie du temps. C'est sans doute la première fois qu'il lui demande de raconter sa vie. Retournant au salon, non loin de l'entrée, il se tient debout, baissant les yeux.

En maths on a fait de la géométrie. C'était assez simple... Et en sport on est allé à la piscine et...

N'ayant le temps de terminer sa phrase, un verre lui arrive dessus. Il se protège la tête de ses mains. Il rebondit et s'éclate en morceau sur le sol. Paniqué, il fixe le sol avant de s'accroupir.

D... Désolé ! Je vais ramasser...!

Attrapant les bouts de verre fin dans ses mains, les pieds de son père arrivent dans son champs de vision. Il relève la tête, constatant que ce dernier s'est rapproché jusqu'à lui, s'accroupissant et prenant ses mains dans les siennes. Bastian écarquille les yeux quand il le force à refermer ses doigts sur les débris coupant. Il gémit, serrant des dents. Ses yeux s'humidifient alors qu'il sent chaque petit bout s'enfoncer dans sa peau, déchirant les muscles et s'incrustant dans sa chair.

Et comme tout bon enfant tu as obéis à papa, pas vrai ?

Il secoue la tête de façon saccadé.

Oui... J'ai dis au professeur que je ne pouvais pas.
Il t'a demandé pourquoi je suppose ?

Il secoue la tête une fois de plus, regardant le sol.

Je lui ai dit que je m'étais blessé en tombant hier et que je ne devais pas mouillé mon pansement.
C'est bien.

Une main vient lui tapoter la tête avant qu'un pied ne rencontre son nez. Un craquement sourd résonne dans la pièce alors que le gosse tâte son nez prudemment entre le cri et le gémissement. Il ne se rend pas vraiment compte de la douleur et n'en prend que réellement conscience quand il sens son nez tordu et sanguinolent. Son père n'en reste pas là, lui écrasant la tête au sol de sa semelle.

Je vais te raconter la mienne puisque tu as fini.

Il essuie sa chaussure sur les cheveux du gamin qui reste immobile. Les mains entrouvertes, le parquet se teinte peu à peu d'un filet rouge allant jusqu'aux jointures du bois.

Ma secrétaire a eu un accident aujourd'hui. J'ai don dû me débrouiller pour l'organisation de mes rendez-vous. Quand aux coups de files, j'ai raté le plus important de la journée à cause de cette conne ! Elle y pense un peu tu crois ? J'ai déjà beaucoup de travail, et elle se permet de quitter le boulot à cause d'une petite entorse ! Se faire percuter par une voiture presque à l'arrêt de n'est pas la mort, hein ?

Bastian regarde droit devant lui, hochant la tête ridiculement. Les mots de son père ne lui parviennent que un sur deux. Ses oreilles sifflent et sa tête est lourde. Il peut sentir les pulsations de son cœur tout le long de son nez. L'autre, lui donne un coup de pied dans le torse, ce qui a pour effet de lui couper la respiration. Il ouvre grand la bouche, cherchant désespéramment de l'air. Avalant le précieux oxygène à grande goulée, il s'en reçoit un autre, plus bas cette fois.

Et ta mère ? Hein ? Tu crois qu'elle ramènerait une seule pièce avec son boulot de merde ? Je suis le seul qui bosse ici ! C'est grâce à moi que vous vivez tous les deux et c'est ainsi que vous me remerciez ?!

Il pleure. Il a peur. Il a mal. Il tremble de terreur. Les coups cessent. une voix de femme s'élève le long du couloir.

Maman...
Essuie le sol, salope. Et ramasse ce déchet en même temps, il bousille notre parquet.

Elle s’exécute. Elle est faible, sa mère. Elle tient à peine debout et semble se briser dès la moindre brise. Bastian tend une main vers elle. Il lui agrippe la jupe faiblement et lève les yeux vers les siens. Il n'a jamais pu voir les yeux de sa mère. Il a toujours eu la tête baissée.
Se relevant difficilement, il se traîne une nouvelle fois jusqu'à la salle de bain. Avec l'aide de sa mère il enlève les bouts de verre de ses mains et se les panses. Elle remet également son nez en place suite à un cri de douleur et quelques mouchoirs trempés de sang puis accompagne son fils jusqu'à sa chambre avant d'aller nettoyer le sol, obéissante. Lui, reste un moment planté au milieu de la pièce, la porte fermée. Il attrape le carnet sous son oreiller et va s'asseoir dans le coin de sa chambre, la vision troublée par ses larmes.

"Cher journal. Il a fait beau aujourd'hui. Papa m'a demandé comment s'est passée ma journée. Puis il a sourit et m'a raconté la sienne. Ca doit être la première fois qu'il me parle de son travail. J'aimerai en savoir plus sur lui. J'aimerai discuter avec lui un peu plus souvent, mais il n'est pas souvent là, il travaille beaucoup. Après tout, c'est grâce à lui qu'on peut vivre, maman et moi. Je lui suis tellement reconnaissant. Je suis content d'être son fils."

Il referme son journal et le lance sur son lit. Il ira le cacher sous son oreiller plus tard.
Il tâte ses mains. Ca lui fait mal. Et ça le gratte. Son nez aussi, lui fait mal. Mais il peut renifler correctement. Il attrape un mouchoir et enlève le coton coincé dans une de ses narines pour vérifier s'il saigne encore. Soulagé de constater que non il le jette dans sa poubelle et met son visage entre ses bras. Il ferme les yeux et pense, un peu. Sera-t-il encore vivant demain ? Il commence à imaginer son avenir incertain.

Telle est la triste vie de Bastian. Gosse de 12 ans, qui se fragilise tel de la porcelaine.

Il est fatigué de marcher sans but. Il est fatigué d’emprunter la même route pour arriver au même point d'arrivée. Il lève les yeux. Ses cheveux bruns lui tombent sur le nez. Il pousse la porte sans conviction et enlève ses chaussures sur le seuil de la porte. Des pas précipités résonnent sur le sol, se rapprochant de lui. Une lourde main lui attrape sa tignasse et lui fait lever les yeux. Deux orbes bleus le regarde avec colère. Il serre les dents.

Qu'est-ce tu fout encore debout à une heure pareille ? Tu étais où ? Pourquoi tu n'es pas rentré plus tôt ?
J'étais avec des amis.
Toi ? T'as des amis ? Haha. Et c'est qui ces amis ?
Des amis de l'école.
Qu'est-ce que vous avez fait ?
On est allé traîné à Takadanobaba, à Shinjuku.
Pourquoi faire ?
Juste passer un bon moment ensemble... On terminait les cours plus tôt alors on en a profité.
Et ça ne t'es pas venu à l'esprit qu'il aurait fallu que tu me prévienne avant ? Je t'ai autorisé à sortir ?
...Non mais... Je n'ai rien fais de mal et je suis rentré pas trop tard...!
Tu te fout de ma gueule petit con !

Il se protège avec ses bras, encaissant le coup, bien que toujours recroquevillé sur lui même. Son père le cogne encore un peu avant de lui ordonner de dégager dans sa chambre. Bastian s’exécute sans attendre et file au fond de la pièce. Il regarde ses bras. Quelques bleus font leur apparition et ils lui font mal s'il force. Sa respiration est saccadée et son cœur bat à s'en faire exploser la cage thoracique. Il soupire et essaie de se calmer.

Derrière sa porte il entend des bruits sourds et des cris de sa mère. Elle aussi a le droit à sa part visiblement. Il a seize ans aujourd'hui. Il sert le poing. Le poing encore nu de peau par les brûlures de clope. Il ne peut qu'attendre. Alors il reste planté là, regardant le sol et laissant les cris résonner dans l'habitation.
La porte s'ouvre. Son père le regarde. Bastian relève légèrement la tête, se montrant réceptif à la présence de son paternel.

Viens faire la bouffe. Ton incapable de mère ne peut pas le faire. Et bouge toi l'cul.

Bastian sort de sa chambre, obéissant. Il sort les assiettes, les couverts et commence à les positionner sur la table. Une masse sur le sol attire son attention alors qu'il fait un détour. Il s'en approche et voit le corps de sa mère, immobile. Il penche la tête sur le côté avant de s'en approcher.

Maman. Lève toi, je vais nettoyer.

Il fait attention à ne pas marcher dans son sang. Il la soulève, un peu, par le bras avant de la mettre sur le fauteuil maladroitement. Le corps est lourd et ne bouge pas d'un pouce. Il semble presque s'écrouler quand Bastian le lâche. Inquiet, le fils relève le visage de sa mère. Elle a les yeux fermés et le visage presque déformé par la douleur et les sanglots qu'elle a probablement versé.

Maman ?

Son bras est cassé. Bastian le met sur le repose coude prudemment, un coussin dessous.

Je vais préparer à manger, je reviens m'en occuper après d'accord ?

Il file à la cuisine et prépare des pâtes au beurre. Il a appris à cuisiner pour ce genre de cas, si sa mère n'était pas en état. Mais bon, ses connaissances restent limitées et entre les pattes, le riz et des lardons à la poêle il n'y a pas vraiment de choix. Une fois ses pâtes au chaud, il attrape une serpillière et se met à nettoyer le sang sur le parquet. Il lève la tête vers sa mère. Elle n'a toujours pas bougé. Laissant sa tâche ménagère en pause, il retourne auprès de sa mère et l'examine.

Papa...?

Il entend les lattes de bois grincer sur son passage. Il sait que son père est derrière lui,
sur le seuil de la porte.

On devrait appeler un médecin pour son bras...
Ça ne sert à rien.
Pourquoi maman ne bouge pas ?
Parce qu'elle est faible.
Pourquoi elle ne respire plus ?
Parce qu'elle est morte.

Son petit cœur rate un battement.

Hein ?

Morte ? Ca veut dire quoi ça ? Morte ? Ça veut dire qu'elle ne rouvrira plus les yeux ? Ça veut dire qu'elle ne sera plus là pour soigner Bastian ? Ça veut dire que.
Il se tourne vers son père, des larmes déferlants le long de son visage. Il le regarde,
ahurit. Il a du mal à encaisser la nouvelle et ne comprend pas l'air nonchalant de son père.

Viens manger, ça va refroidir.

Comment peut-il continuer sa vie sans être affecté ainsi ? Quel genre de monstre est ce type ? Le sang de l'adolescent ne fait qu'un tour dans ses veines. Il attrape son père et le tire vers lui, lui envoyant un violent crochet du droit en plein visage. Sa vision est floue. Il hurle. Il hurle sa rage. Seize année. Seize ans à encaisser. Seize ans à se défendre. Seize longues années où il a appris à frapper comme son père pour lui rendre la pareil. Il donne un violent coup de pied dans le genou de son père qui l'a attrapé par le col pour lui en mettre un. Un craquement assourdissant retenti dans le salon. Le plus vieux se courbe et tombe au sol, hurlant de couleur par l'articulation retournée. Bastian en profite pour le cogner. Le cogner comme il n'aurait jamais pensé le faire. Il pleure et crie. Il frappe dans la chair, dans les os, dans chaque partie pouvant recevoir son poing.

Il est essoufflé. Son poing est rouge. Rouge de sang qui dégouline sur le sol. Lui aussi est mort maintenant ? Est-ce que Bastian est seul à présent ? Il pose une main sur le torse de son père. Aucune pulsation. Est-ce que lui aussi est un assassin maintenant ?
Il ferme les yeux et crie. Il crie jusqu'à ne plus avoir de souffle. Puis inspire et crie une fois encore. Ca fait du bien, pas vrai ?

Il pousse la porte menant au toit. Il ne se remet toujours pas de ce qu'il a vécu hier.
Son père n'est pas venu le réveiller comme à son habitude. Et sa mère non plus. Il avait regardé les deux corps inertes jonchant le sol avant de partir. Son regard est vide et il n'a croisé aucune de ses connaissances en arrivant ici. Il est tôt et peu d'élèves sont déjà sur place. Il dépose son sac au seuil de la porte la pousse.

Qu'est-ce qu'il fait ici ? Tout est noir et des chaînes entraves ses mains et ses pieds.
Est-ce que c'est un rêve ? Il se souvient. Il allait sur le toit de l'école dans le but de se jeter dans le vide et puis. Et il y a comme un vide dans a mémoire. Comment il est arrivé là ? Et où il est surtout. Dans la pénombre, l'écho d'une voix lui parvient jusqu'aux oreilles.

Bienvenue à Exerionn, Bastian.

Et toi ?

Pseudonyme : Coin.
Code : Validé ! #0
Mot doux ? : Coin.

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Zéro
Messages : 89
Date d'inscription : 09/06/2017
Age : 25
Localisation : Error





Zéro
Admin
Mar 13 Juin - 1:36
Félicitation !


Le Roi s'ennuie. Il joue avec sa capuche, levant les yeux vers ses fausses oreilles de chat. Puis il décroise les jambes et se redresse sur son siège et commence à pianoter sur un clavier virtuel se matérialisant devant lui. Un petit sourire naît sur ses lèvres. Au milieu de la pénombre de la salle de jugement, seul son écran éclair les lieux. Il appuie sur la touche de validation. Et là, il apparaît. Lui. Le nouveau joueur.

Il n'a pas besoin de ses autres pions pour décider de la fraction de ce petit nouveau. Il fait apparaître un dossier complet d'un mouvement de doigt, appuie sa tête contre la paume de sa main, adossé à son siège et lit rapidement une ligne sur deux. Puis il se lève, toisant ce nouveau joueur.

Bienvenue parmi nous.

Sa voix est légèrement modifiée. Et d'ailleurs, pas un magnifique système de traduction automatique tout le monde peut le comprendre. N'est-ce pas merveilleux la technologie ? Il descend des sièges des jugés, posant une main noble sur son poitrail alors qu'il s'incline légèrement devant sa nouvelle victime.

Je me présente : Zéro, modeste administrateur de ce monde qu'est Exerionn. Oh, bien sûr, tu en fais parti à présent.

Il fait une pause, se redressant avant de dessiner un symbole dans les airs. Ce symbole s'incrustera dans la peau du petit nouveau, le marquant comme une bête prête à aller à l'abattoir et désignant son clan.

Tu iras chez les Virus. Tu as une bonne bouille pour. Ne me remercie pas, je risque d'être flatté.

D'un coup de doigt, il brise les chaînes entravant les mouvements de son nouveau joueur. Il s'écarte un peu et penche la tête sur le côté.

Oh. Qu'est-ce que tu fais ici d'ailleurs ? Eh bien. Disons que j'ai décidé que vous, les hommes, soyez les acteurs d'une ère nouvelle. Alors vous allez vous entre-tuer. Il y a trois clans en tout. A toi d'aider ceux de ta famille de les exterminer. A moins que tu préfère la jouer solo...

Puis d'un claquement de doigt il disparaît en petit pixel, la porte de la sortie s'ouvrant par la même occasion. Quand on s'ennuie dans un jeu, il suffit de rajouter des personnages. Cette porte le conduira n'importe où. C'est complètement aléatoire. Comme ses futures rencontre avec les autres Maîtres du Jeu... Oops. Il a oublié de lui en parler...
© Evlee
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